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Dès l'an 510, un écrit mentionnerait l'existence de la « Villa Bufferia ». Les Chartes de l'abbaye de Cluny abondent depuis l'an 910 de donations et ventes de propriétés réalisées en ce lieu, alors érigé en « Vicaria » (la viguerie), siège où était rendue la « basse justice » et dépendant du Pagus « Matisconensis » Mâcon.

En mars 909, une charte de Cluny mentionne la donation à l'abbaye par "Odoldrigos et sa femme Valteldos" de champs, prés et vignes, avec leurs gens, situés "in agro Meolanense, in villa Buferia" (à Buffières), sans plus de précisions. La donation concerne aussi des biens situés "in pago Matisconense, in agro Dunciacense, in villa Dunciago" (Donzy). L'acte est établi en la "villa Dunciago" et signé par 11 personnes.

Durant les premiers siècles de notre ère, la propriété foncière est essentiellement forestière ; puis Buffières comptera de nombreuses seigneuries jusqu'en 1377. C'est alors que des ennemis détruisirent la maison forte qu'occupait le damoiseau « Jean de Buffières ».

Les archives et terriers d'une famille de notaires royaux résidant à Buffières aux 16 et 17ième siècles nous révèlent que les domaines se morcelèrent en une multitude de propriétés indépendantes, dont la plus importante appartint au Seigneur de la Guiche jusqu'à la Révolution.

Au 17e siècle, trois domaines semblent se partager le territoire b'firon : la seigneurie des Murgers, basée sur l'ancienne maison forte placée en limite de Buffières et Donzy-le-Royal ; la Seigneurie de la Roche ; et la Seigneurie de la Vallée, dont les sièges restent mal connus.

En 1701, le rôle comportait 97 propriétaires, et les vignes et les terres labourables l'emportaient largement sur les prairies. Malgré épidémies et disettes, l'essor fut constant tout au long des 18ième et 19ième siècles et la population était, en 1880, de 900 habitants, dont 200 enfants scolarisés.

En 1810, le nom du village est écrit "Buffière" sur le premier cadastre, établi par l'administration napoléonienne.

Le commerce et l'artisanat vivifiaient le pays avec hôtels, restaurants, cafés, épiceries, boucherie, forgeron, charcutier, sabotier, tailleur, etc. Cinq moulins étaient en activité alors que cinq foires annuelles et un marché hebdomadaire facilitaient les échanges.

La guerre et l'exode rural ont tout remis en question, mais Buffières, heureusement, saura, tout au long du 20ième siècle, conduire les mutations nécessaires à son avenir, qu'il s'agisse d'agriculture, de commerce, d'artisanat ou de tourisme estival.

Historique de l'église de Buffières

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